Critique de la Recherche française

Commentaires de Charles Durand, ingénieur et écrivain

Quelques documents forts intéressants ainsi que les liens qu'ils comportent. Cela est tout à fait vrai, hélas, et mon passage de 8 ans et demi dans le système universitaire français me le confirme bien.

Le déclin de la recherche universitaire française en est la conséquence directe et la prise de conscience d'un tel environnement écoeure et détourne effectivement les meilleurs talents d'une éventuelle carrière universitaire.

Je tiens cependant à faire remarquer qu'il existe d'autres raisons que le ou les auteurs de ces articles n'ont pas mentionnés. L'une d'entre elle a fait l'objet de mon ouvrage intitulé: "La mise en place des monopoles du savoir", publié en 2001. Une autre est la discrimination positive dont certains et, j'insiste là-dessus, SEULEMENT CERTAINS étrangers ont bénéficié pour obtenir la titularisation dans le système universitaire français, et qui ne sont absolument pas à leur place...

Charles

Biographie de Charles Durand

NDLR : le système universitaire français a aussi placé, dans leurs pays, des autochtones qui ne sont pas non plus à leur place !

Nouveau : dégradation rapide de la situation avec la loi Fioraso et l'enseignement en anglais (en fait en globisch...)

La loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), porté par Madame Fioraso, a été présenté en Conseil des ministres à la fin du mois de mars et adopté par le Parlement. Il est prévu, comme le montre sa version en date du 8 février 2013[1], de porter un coup sévère à l’emploi de la langue française dans l’enseignement supérieur et la recherche. Aucun des amendements du CNESER retenus par le ministère fin février ne corrige les atteintes programmées. Les Français vont payer des université et des travaux au service de puissances étrangères souvent hostiles à l'organisation sociale de notre pays : sécurité sociale, retraites, services sociaux, etc.

Avec cette loi, la plupart des citoyens payeurs ont perdu leur droit de regard sur l'utilisation de leur impôt ce qui est contraire à la Constitution et ne pourront pas bénéficier des connaissances accumulées par leur effort financier qui représente un temps de travail donc de vie pour obtenir cet argent. Cette loi donne une partie de notre temps de vie à des intérêts étrangers, elle est criminelle.

Le facéties du professeur Pons : où comment truander le service public, les étudiants et le fisc : sur le modèle Luc Ferry

Congrès de Nice : défense de la langue française, 2013

Contre la loi Fioraso, signez la pétition

Les Anglais sont nuls en anglais

INED : l’anglais hors la loi ? Enquête sur les langues de recherche et d’enseignement en France

La science en mille mots.

Enseigner en anglais dans les universités françaises : quels effets prévisibles ?

Lien externe : Halte au tout anglais dans les universités

Vidéo : Défense de la langue francaise par Philippe Loubiere. Nice 13/09/2013. Cette vidéo a été CENSURÉE par Télé Sud Est

Conférence de Charles Durand (pdf)

Lettre à un candidat à la présidence de la République

Comment faire carrière rapidement dans la recherche

Le bréviaire du Chercheur

Vécu à Belfort-Monbéliard





Biographie de Charles Durand

Charles Durand est né à Nice, en 1949. Il devient ingénieur chimiste en 1972 à Marseille et docteur en génie des systèmes en 1979 de l’université Western Ontario (Canada). Il a vécu et travaillé plus de 25 ans à l’étranger, au Canada, aux Etats-Unis, au Japon, et au Vietnam. Il a été professeur d’informatique durant 20 ans, et a travaillé dans l’industrie et comme consultant. De retout en France il enseigné l'informatique à l'université de Franche-Comté, puis est reparti à l'étranger pour prendre un poste de directeur de l’Institut de la Francophonie pour l’informatique à Hanoï.

Durant son séjour au Japon qu’il a commencé à s’intéresser aux différences culturelles et comment elles s’articulent aux différences linguistiques. Ses deux premiers essais (1995) précèdent son premier livre publié en 1997 qui reçurent chacun un prix en 1996, 1997 et 1998, respectivement.

Dans les huit dernières années, il s’est intéressé aux possibilités de conditionnement social et à la manipulation des masses par le biais des modifications imposées à la langue, indépendamment de son évolution naturelle. Son parcours particulier lui a fait prendre conscience de la relation existante entre la diffusion de l’anglais et les visées impérialistes des États-Unis, en Europe occidentale et ailleurs. Il s’intéresse actuellement à la « guerre de représentation » et plus généralement à la « guerre cognitive » et à l’utilisation de la langue comme levier stratégique de puissance.

Il a participé à des conférences nationales et internationales en France, aux États-Unis, au Canada, en Suède, en Belgique, en Lithuanie et à Taïwan et a été également invité à Cuba. Ses livres ont également fait l’objet d’entretiens sur Radio-Courtoisie et Radio-France Internationale (RFI).

Il publie régulièrement des articles dans divers magazine et fait partie du comité éditorial de “Libres”, un périodique trimestriel français (ISSN: 1630-3601).

Sur internet :

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